En plus d’être un objectif national, l’accès à la culture et aux loisirs est avant tout un levier d’insertion sociale, d’épanouissement de la personne et par ricochet de lutte contre l’isolement. L’article 140 de la loi d’orientation du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions réaffirme d’ailleurs ce droit fondamental : « L’égal accès de tous, tout au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive, aux vacances et aux loisirs constitue un objectif national ».

Malgré les efforts de démocratisation culturelle, l’accès à la culture reste difficile et délicat pour une grande partie de la population, en particulier les plus démunis et les plus fragilisés et en situation d’exclusion. Les projets de l’association Keur Kamer visent à accompagner les plus fragiles et démunis en œuvrant pour rompre l’isolement à travers un accès à la culture, une initiation à la vie culturelle.

Art, spectacle, théâtre, musées, monuments, redécouverte de Paris par des visites guidées par des conférenciers…

Le sport est une activité importante aussi bien pour le bien-être physique que psychologique. Si sur le plan individuel il contribue au développement personnel en aiguisant le goût de vivre et en renforçant l’estime de soi, combiné à une activité de groupe, le sport se révèle très efficace pour sortir de l’isolement et activer le levier du vivre-ensemble. Il ne manque pas d’exemple dans le monde pour illustrer la manière dont le sport génère la sociabilité à travers ses vertus d’intégration, de socialisation et de renforcement du lien social.

Keur Kamer se fixe ainsi pour objectif de multiplier les activités sportives de groupe pour les résidents des foyers de travailleurs migrants et résidences sociales en impliquant les résidents du quartier dans sa globalité. Il est précisément question de la création d’ateliers de découverte de divers sport suivies d’activités sportives proprement dites, adaptées à chaque cible (jeunes et/ou séniors). Des initiatives sont déjà en cours de proposition, notamment dans les domaines des danses de société (salon, latino, etc.), du yoga et de la randonnée. La possibilité d’y associer des jeux de société impliquant divers autres publics intéressés fait dans le même temps l’objet de réflexions.