Dans le contexte actuel de dématérialisation de l’ensemble des démarches administratives, sanitaires et d’insertion professionnelle en France, Keur Kamer fait de l’accès au numérique son chemin de bataille auprès des populations fragiles (personnes âgées, jeunes éloignés du monde du travail, personnes isolées, en situation du handicap, décrocheurs, migrants en situation de grande précarité, etc).
Ces publics sont très souvent confrontés à de multiples exclusions et problématiques : le non-emploi ou encore des emplois sous-payés, les difficultés d’accès aux soins de santé, l’isolement, etc. Ces problématiques sont accentuées et amplifiées par les difficultés personnelles rencontrées au quotidien (l’illettrisme et l’analphabétisme, les ruptures familiales, les drames personnels, l’endettement, les ressources financières limitées …). Une situation qui isole dans un premier temps et qui cause une rupture sociale dans un second temps.
Pour Keur Kamer, la création du lien social passe par un ensemble de projets composites, qui s’appuient sur des rencontres avec les habitants du même quartier qui ne se côtoient pas. En plus des ateliers numériques, l’un des objectifs est de développer et promouvoir des événements pour la valorisation du savoir-faire des résidents des habitants du territoire (art, dessins, sculpture, coiffure, couture, poterie, cordonnerie, bricolage…).
L’ensemble des projets développés par Keur Kamer contribuent chacun à sa manière à la création du lien social et la rupture de l’isolement.